mardi 31 janvier 2012

SI TU NE VIENS PAS À LAGARDÈRE...

Bienvenue sur mon nouveau blog politique destiné à mes lecteurs en provenance du site nouvelobs.com (dont l'intégralité du contenu antérieur sera progressivement exporté) et à tous les autres !
--------------------------------------------------------------------------------

Après les révolutions arabes en 2011 propulsées par un réel souffle de liberté, nous voici fixés sur le calendrier 2012 : l'année sera celle du reflux des libertés.

Le processus débuta par l'application de la loi martiale aux Etats-Unis, largement occultée par les médias français, avant de continuer par une reprise en main de l'Internet. Le but ? Réduire au silence la démystification et empêcher certaines prises de conscience collectives sur l'injustice des conflits mondiaux.

Pour que les ficelles ne soient pas trop apparentes, il convenait d'établir un échéancier et une progressivité. D'abord habituer en douceur les internautes par la régulation, en prétextant une défense des droits d'auteur (fermeture de Megaupload), avant de passer à une censure sélective (twitter), et peut-être demain généralisée au nom de la lutte contre le terrorisme. Les Américains sont déjà à la manœuvre, et la France, devenue une annexe servile de la 1e puissance mondiale, leur emboîtera le pas.

Gageons en effet que ce ne sont pas les menaces islamistes présumées qui manqueront, lorsque une opération de faux drapeau ou une fausse maladresse occidentale aura conduit à l'embrasement de la Syrie et de l'Iran. Si le conflit sera physique aux Proche et Moyen-Orient, il sera économique, culturel et moral ici ; chacun sera placé devant ses responsabilités par la coterie médiatico-politique et se verra proposer une alternative cornélienne "pro-occident chrétien ou pro-arabomusulman ?" Ne tombons pas dans le piège. Refusons un tel choix contraire aux intérêts et aux valeurs de la République française.

samedi 28 janvier 2012

LA LISTE DE XAVIER BERTRAND CONTRE LES FRAUDES SOCIALES : LORSQUE LA HONTE MÉRITE LA HAINE

"Je pense que tout jugement devrait entraîner la parution dans la presse de l'identité des fraudeurs et de la nature de la fraude. Pourquoi ? Parce que je veux un effet préventif pour dissuader les fraudeurs. Il ne s'agit pas d'être dur pour être dur, il s'agit tout simplement d'être juste. Notre système verse des allocations à ceux qui en ont besoin mais on ne peut pas avoir des gens qui contournent le système de protection sociale." (Xavier Bertrand, ministre du Travail et membre de la "Droite sociale", 26 janvier 2012).

Je vous laisse imaginer l'ire de la gauche, comme de la droite gaullienne... Mais au fait, tant que nous y sommes, peut-on espérer "la prime délation" pour 2017, monsieur Bertrand ?

Commentaire fictif de gauche : "Une fois de plus, l'UMP prouve son impuissance à résoudre les problèmes de fonds. Les fraudeurs doivent subir le coup de la loi. Que Xavier Bertrand et ses amis ne mettent pas la poussière sous le tapis, qu'ils l'aspirent en faisant appliquer la loi ! A défaut d'en être capables, depuis 5 ans, nos ministres multiplient les propositions (qui souvent ne dépassent pas ce stade) infâmantes. La loi existe déjà pour punir la fraude, la prison également. Mettre au ban de la société les fraudeurs c'est instaurer un climat de défiance généralisé et faire subir une double peine qui enfonce davantage des individus déjà fragiles."

Commentaire fictif d'extrême-droite : "C'est la moindre des choses ! Ils n'avaient qu'à pas voler les Français !"

Commentaire personnel : "pipeau". La boule puante habituelle, une mesure qui ne sera jamais appliquée mais poursuit un triple objectif : effrayer, faire du pied périodiquement aux électeurs du FN, et faire diversion pour masquer une autre réforme ou l'incurie de l'exécutif.

CENSURE VIRTUELLE ET CHAOS RÉEL

2012 commence très fort. Pas avec une révolution démocratique comme l’année précédente, mais avec une contre-révolution virtuelle.

Les Etats-Unis reprennent ainsi la main, ou plutôt continuent l'agenda totalitaire de la gouvernance mondiale (terme officiellement autorisé depuis la "jurisprudence Attali", merci Jacques :), en cadenassent progressivement les échanges numériques tout en espérant s'insinuer dans le marché chinois : fermeture de megaupload, censure modulable (et donc subjective et négociable) de twitter pour plaire aux régimes politiques en place…

La nation qui reste la 1e puissance mondiale, prépare le terrain à une action forte et généralisée. Elle sème insidieusement des graines de guerre civile et de chaos pour pérenniser sa suprématie. L’objectif : renforcer le conflit de civilisations jusqu'à la 3e guerre mondiale. Tout est déjà en place, à commencer par la scène maritime face à l’Iran et quelques éléments terrestres en Syrie, et j'ajouterais si j'étais plus vicieux, la fin programmée de la zone euro.

L'argument entendu dix fois dans les médias : "Les échanges mondiaux sont tellement imbriqués que les Etats-Unis et la Chine n'auraient aucun intérêt à espérer la déstabilisation de l'Union européenne puisque cela leur porterait également préjudice". Cela serait recevable si les Etats-Unis n'avaient pas à leur disposition une stratégie de renflouement économique plus rapide et efficace... Qui connaît les modalités d'entrée en guerre des Etats-Unis depuis Pearl Harbor sait à quoi je fais allusion.

Ce que je sais d'ores et déjà c'est que j'ai choisi mon camp : je ne ferai rien pour attiser une guerre absurde (pléonasme ?) et je ne combattrai pas pour des intérêts d'une dynastie oligarchique. Leur conflit néo-impérialiste, ils pourront se le mettre au cul. J'aime les valeurs les plus nobles de mon pays, et ces valeurs ne sont ni le mensonge ni la sauvagerie. Français, je ne me prostituerai au sens littéral ni pour des blancs, ni pour des noirs, ni pour des jaunes, ni pour personne.

mercredi 25 janvier 2012

VERS UN EUGÉNISME DÉGUISÉ DU MARCHE DU TRAVAIL

société,chirurgie,esthétique,soins,médecine,bec,lièvre,pôle emploi,travail,chômage,médicament,physique,physionomie,visage,santéT'as pas de boulot à cause d'une sale gueule ? Et t'es trop fauché pour recourir à la chirurgie esthétique ? Pas de panique, l'association "Médicament autre", présidée par le Dr Amoyel, propose de couvrir la totalité de tes frais médicaux non pris en charge par l'Assurance maladie et la CMU.

Les critères pour en bénéficier : être démuni et avoir des difficultés personnelles, professionnelles, sociales à cause de "problèmes dentaires désastreux", d'un bec de lièvre etc. Une sélection s'effectue par tirage au sort, sous contrôle d'huissier. Pour encadrer le tout, un partenariat est passé avec Pôle Emploi (?!) qui assurera le suivi professionnel après l'opération. L'intention de ce relooking aurait pu être louable si elle n'ouvrait la porte à des dérives préoccupantes et immorales.

D'abord le caractère subjectif de la "disgrâce faciale". A partir de quand considère-t-on que la physionomie d'un individu est "difficile" ? Se base-t-on sur un simple ressenti personnel ou bien stipule-t-on des critères spécifiques ? Et comment prouver que cette physionomie est effectivement handicapante pour trouver du travail, dès lors que les recruteurs se gardent bien de formuler un tel jugement esthétique de crainte d'être traînés devant les tribunaux ?

Ensuite, généraliser ce procédé conduirait à un normatisme esthétique et reviendrait à cautionner la discrimination à l'embauche. On peut alors aisément imaginer les échanges de deux recruteurs. "Tu sais pas ce que j'ai eu moins comme candidat ? Un type qui avait un long nez ! Il doit pas savoir qu'il peut être opéré gratis ! -- Attend, moi j'ai eu pire. Un gars qui avait gardé la peau noire ! T'imagine ?! Et bien, je ne l'ai pas embauché ! A notre époque où la chirurgie esthétique est facilitée, il n'a aucune excuse pour ne pas changer de couleur de peau !"

Vive la différence...

lundi 23 janvier 2012

MON ODE EN DEMI-TEINTE A FRANÇOIS HOLLANDE (MEETING DU BOURGET)

hollande,françois,sarkozy,ump,gauche,droite,gouvernement,président,république,2012,élection,présidentielle,moscovici,ayrault,aubry,baylet,valls,ps,socialiste,fn,marine,lepen,le pen,national,homos,gay,racisme,mariage,adoption,programme,macroéonomique,salaire,pouvoir d'achat,inflation,euro,europe,guerre,proche-orient,israël,sioniste,palestine,moyen-orient,arabe,immigration,emploi,chômageC'est fait. Enfin. Je me suis infligé les 1h30 du meeting de François Hollande. Même un peu plus à vrai dire. De son entrée de gladiateur dans l'immense arène du Bourget jusqu'à la sortie encore plus triomphale. Il y eut du sang, de la sueur et des larmes. Non dans les promesses, mais dans l'engagement physique de l'ex-Flamby qui ne mérite guère plus ce sobriquet peu flatteur. Ce dimanche 22 janvier 2012 fut indéniablement celui de son envol et ce ne sont effectivement pas les envolées lyriques qui manquèrent. J'ai même été ému. Je ne crois pas avoir été le seul. Ému sous l'effet de l'espoir qu'il a réussi à soulever en moi et dans toute cette foule réunie, ces militants et sympathisants pleins de ferveur. Ému par le frisson de l'Histoire, ce sentiment qu'une nouvelle page était en train de se tourner, là, sous mes yeux.

Et puis la mémoire sollicitée.Tous ces souvenirs, conscients, inconscients, les déceptions qui ressortent : des erreurs multiples de la gauche depuis 1983, aux vraies fausses illusions du candidat Sarkozy, le magicien de 2007 devenu depuis un pantin désarticulé, presque pathétique, maigre, essoufflé, chancelant à l'image de son quinquennat écoulé. Enfin, ces paroles vraies qui touchent, vont droit au cœur. Ce diagnostic clair et net, évident presque, malheureusement évident : l'aggravation des déficits ; le mot qui, selon Hollande, résume les 5 ans voire les 10 ans de la droite UMP "dégradation" ; l'accaparement du pouvoir par une minorité, une oligarchie que le candidat socialiste n'a pas hésité à qualifier d'"aristocratie"... Oui tout cela est certainement pertinent. Voilà quelles furent mes premières impressions spontanées. Ensuite, vient l'épreuve de vérité, celle de la raison qui revient à l'esprit et des pieds qui retombent sur terre. Et là, je dois avouer que je ne peux que porter un jugement mitigé.

François Hollande n'a pas imité le président qu'il rêverait d'être (un nouveau Mitterrand), il a véritablement parlé en président. Reconnaissons-lui ce mérite. Il était déjà le président Hollande dans toute la plénitude de sa fonction.

Première méthode pour convaincre : se présidentialiser en s'élevant ostensiblement au-dessus du débat partisan. Ne nommant jamais Nicolas Sarkozy, il aurait pu y parvenir... s'il n'avait préalablement fixé son cap par opposition aux politiques de droite ; un exemple à ne pas suivre, dont il s'appliqua par conséquent à lister tous les travers. Candidat certes, mais homme de gauche avant tout. Une affiliation assumée, jusqu'au rappel de son propre itinéraire, de cet enfant né de normands conservateurs qui ne subit pas le socialisme mais le choisit. Chassez le naturel... Donc oui, dans ce discours, François Hollande est apparu en socialiste, bien plus qu'en rassembleur national.

Deuxième nécessité stratégique pour se poser, si ce n'est en rassembleur du peuple français, du moins en rassembleur de la gauche : synthétiser les propositions de ces anciens rivaux de la primaire, et au-delà, ratisser le plus large possible, du centre à l'extrême-gauche, en passant par les préoccupations écologistes. En peaufinant son discours, François Hollande n'aura oublié de flatter aucun allié potentiel. Et surtout pas ceux qui ne le ménagèrent pas ces dernières semaines, à savoir les membres de la fameuse "aile gauche de la gauche" (Hamon, Emmanuelli, Montebourg).

Troisième méthode : un fil rouge. Rouge, c'est le cas de le dire. Son nouveau leitmotiv, il le rôda mercredi lors de sa mini-conférence avec Stéphane Hessel aux Journées de Nantes: "je n'ai qu'un seul adversaire ; il n'a pas de nom, pas de visage. C'est le monde de la finance". Ambitieux, noble et surtout malin d'éviter la guéguerre stérile et sempiternelle gauche-droite, devenue indigeste pour l'électorat. Néanmoins, pour tout vous dire, je ne crois pas en la puissance de cette conviction. Pas une seule seconde. Qu'il ait entendu les doléances des classes populaires à travers le Front de gauche et repris, presque mot pour le mot, la sentence de Jean-Luc Mélenchon, cela ne fait aucun doute. Mais qu'il soit un jouteur crédible, en lice pour défaire cet ennemi tentaculaire, terminant son mandat victorieux, là où Sarkozy n'aura été qu'impuissant, ça c'est une autre histoire.

Un jongleur habile ne s'improvise pas chevalier du jour au lendemain. L'orateur amateur de boutades se contint, plus grave que de coutume, mais le bouffon céda la place au troubadour, non au dirigeant pragmatique.

Les idées demandent du temps pour mûrir, les moyens d'actions politiques encore plus pour bâtir un édifice pérenne. "Le changement c'est maintenant", "L'esprit de la force", "La volonté". On a presque envie de lui dire, "tais tes intentions, et économise tes paroles, François, c'est demain que tu auras besoin de ton énergie". Quelle arme compterait-il, pourrait-il utiliser, hormis l'imposition ? Une lance insuffisante et mouchetée...

Sur le fond, les principaux thèmes d'actualité furent abordés. François Hollande surprit même les observateurs en anticipant certaines propositions concrètes et chiffrées. Il s'engagea notamment pour le retour de la retraite à 60 ans à taux plein avec 41 annuités, la création, confirmée, de 60 000 postes d'enseignant à effectif fonctionnaire constant, le retour à l'équilibre budgétaire d'ici 2016, l'inscription dans la Constitution de la loi de 1905 sur la laïcité, le droit de vote accordé aux étrangers dans les élections locales, l'élévation du taux de la dernière tranche de l'ISF à 45%, l'abaissement de 30% de la rémunération de l'exécutif, le doublement du plafond du livret A, le mariage homosexuel et l'adoption par les couples homoparentaux, l'interdiction des stock options, exiger des entreprises qui délocalisent qu'elles remboursent leurs aides publiques...

D'autres propositions restèrent plus allusives : faire de l'éducation et de la jeunesse sa priorité ; rétablir la justice partout (fiscale avec la fusion IRPP-CSG, financière par la taxe Tobin) et en finir avec les "petits caïds de quartier" ; équilibrer le mix énergétique (réduire la part du nucléaire, favoriser la recherche et le développement dans les énergies renouvelables et les économies d'énergie) ; séparer les activités de dépôt et d'affaires dans les banques, et mettre en place une banque d'investissement pour les PME ; préserver l'indépendance à la presse ; généraliser l'internalisation des coûts par le système "pollueur-payeur", notamment en surtaxant les produits étrangers (protectionnisme européen) ; remplacer Hadopi par une autre loi qui équilibrerait davantage les intérêts des créateurs et du public ; encadrer les loyers ; construire plus de logements sociaux ; organiser le retrait des troupes françaises d'Afghanistan sans attendre ; accroître la pression française sur le conseil de sécurité de l'ONU pour s'interposer en Syrie ; lutter contre un encadrement et un renforcement des relations franco-allemandes...

Il voulait rompre avec le flou et les ambiguïtés que ne cessent de lui reprocher la droite. Force est de constater qu'il n'y sera pas parvenu. Quid de la vision européenne de long terme ? Fédéralisme, zone euro à deux vitesses ou Union européenne réduite ? Comment, avec quels arguments pour convaincre les partenaires ? Quid d'Israël et de la Palestine ? Des salaires ? De l'accompagnement des demandeurs d'emploi ? De l'utilité même de Pôle Emploi ? De la réforme de la dépendance ? Des droits de succession ? Des mesures ciblées contre la délinquance, les trafics ? De la politique pénitentiaire ? De la politique d'immigration ? Du bouclage macroéconomique permettant de retrouver les conditions de la croissance ? Des leviers, au moins européens, pour agir sur la politique monétaire ? Des priorités de la politique étrangère ?...

Emporté par son idéalisme de gauche, il se contenta d'inviter les électeurs séduits par le vote extrême ou l'abstention à plus de "confiance". Comme Nicolas Sarkozy avant lui, il se trompe de problème, en oubliant que la peur n'est pas qu'un phénomène irrationnel et qu'il ne suffit pas d'un discours volontariste pour l'éradiquer : des actes forts sont d'autant plus nécessaires qu'elle se fonde sur une extension réelle des clivages sociétaux et du chômage structurel. Bien sûr, l'espoir est une vertu porteuse de progrès, mais on ne gouverne plus en 2012 comme on le faisait en 1981. Et les électeurs qui se sont éloignés de la gauche durant ces trente dernières années savent très bien pourquoi ils l'ont fait. Ce qui paraît primordial aux déçus de l'UMP et du PS, il ne l'a pas identifié ou du moins ne souhaite-t-il pas en faire un axe de campagne. En particulier, il n'a pas compris que les valeurs conservatrices de droite ne sauraient se réduire à des questions contingentes, ni ne concerner que les alliés de la finance. Il lui restera jeudi une seconde chance de préciser les détails et le chiffrage de son programme.

Plus on se rapproche de l'échéance, plus les candidats exhibent leurs tripes, s'expriment de façon plus personnelle. Mélenchon et Le Pen dans le registre de la fronde et de la colère. François Bayrou dans la critique mesurée et la sérénité. François Hollande lui aussi est en train de se découvrir à nous, de se découvrir à lui. Il ne reste plus que le candidat de droite. J'ai parié que Nicolas Sarkozy, par un mauvais tour du destin ou par le vox populi, ne serait pas présent au second tour. J-91. Nous serons bientôt fixés♦

jeudi 19 janvier 2012

SARKOZY DEMANDE À ÊTRE SANCTIONNÉ : FAITES-LUI PLAISIR !



La vidéo tourne beaucoup sur le net depuis 2 jours et c'est bien légitime. Avant d'être élu en 2007, Nicolas Sarkozy y précise expressément le cahier des charges du futur président de la République : obligation de résultat et sanction électorale si le taux de chômage dépassait les 5%. Tout bon citoyen français et cohérent sait donc à quoi s'en tenir...

samedi 7 janvier 2012

GOUVERNEMENT À CRAN : ARRÊT-MALADIE COLLECTIF PRÉVU POUR MAI 2012

sarokzy,ump,droite,besson,président,ministre,injure,insulte,procès,politique,gouvernement,fillon,censure,liberté,expression,2012,vote,scrutin,centre,modem,ps,socialiste,hollande,françois,nadine,morano,économie4 mois avant le premier tour de scrutin présidentiel. Le gouvernement travaille pour nous (officiellement), mais fait campagne officieusement, et l'heure n'est plus à la critique. Un ministre de type "beauf opportuniste" vient de me bloquer sur tweeter. Attention, ça rigole plus. En fait si, ça rigole. Je ris parce que je sais que cette personne sera la première jetée dans les oubliettes de l'Histoire... si toutefois elle échappe à sa place naturelle, à savoir une décharge publique !

Au cas où certains représentants élus l'ignoreraient, tous les citoyens ne sont pas acquis à leur cause. Que nos ministres aillent demander ce que pensent d'eux les classes populaires qui peinent à faire tourner l'économie... Car non, messieurs du gouvernement, la vie ne se limite pas au cocon politique, et tout le monde n'est pas député. Beaucoup n'ont que la tribune Internet pour exprimer leur colère fort légitime.
sarokzy,ump,droite,besson,président,ministre,injure,insulte,procès,politique,gouvernement,fillon,censure,liberté,expression,2012,vote,scrutin,centre,modem,ps,socialiste,hollande,françois,nadine,morano,économie
Sans être moi-même un fanatique des injures que je trouve trop passionnées pour être précises, je comprends cependant la véhémence de certains de mes camarades internautes. L'irrespect et la condescendance que beaucoup de politiques témoignent à leurs administrés justifient amplement la myriade d'injures argotiques qui s'abat sur leur tête, autant que ces idolâtres, hérétiques et pervers, qui selon la Bible méritèrent leur châtiment divin. Dans ces cas-là, il est préférable de faire profil bas, plutôt que de se perdre en procès ridicules et totalitaires qui sont autant de taches sur les valeurs de notre démocratie, et qui ne font que durcir les critiques ultérieures. Lorsqu'on est une personnalité politique, on se doit d'assurer dans son action pour la collectivité et, à défaut, d'assumer ses erreurs et son incurie patente ! Hélas le fair-play se perd, comme chacun sait...

Dans la même veine, le "sale mec", qu'aurait prononcé François Hollande imitant Nicolas Sarkozy, est-il choquant ? Oui, il l'est, parce qu'un premier magistrat de France qui a tout piétiné, à commencer par l'honneur de sa fonction et son devoir d'exemplarité (un comble pour un héraut autoproclamé de la "république irréprochable"), et traité un citoyen de "pauvre con", mériterait une épithète bien plus tranchante, à la hauteur de sa prime offense ! Il n'est toutefois pas exclu que quelques associations enclenchent la machine judiciaire, pour demain demander réparation, au nom de la République, à l'impudent n°1 qui ne sera plus protégé par son immunité...

mardi 3 janvier 2012

SARKOZY CÉLÈBRE JEANNE D'ARC : QUAND LES COLLABOS SE MOQUENT DES RÉSISTANTS

Le président Sarkozy-Zébulon en mode "ratissage des voix du FN", célébrera le 6 janvier le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Nouvel outrage à la pucelle, louée par l'agent que d'aucuns qualifient de "traître américanophile". C'est à la protection de ce patrimoine que les lois mémorielles devraient être destinées !