lundi 18 mars 2013

"LE CHÔMEUR IL EN A RAS LE BOL..." (BRUNO LE MAIRE)

Réponse de Bruno Le Maire à la question d'un journaliste du Grand jury RTL (17/03/2013) : "Quel est l'intérêt de la réforme de la Constitution et du non cumul des mandats pour le chômeur ?"

jeudi 14 mars 2013

FRANÇOIS, PAPE, 76 ANS ET (PRESQUE) TOUTES SES DENTS

Le nouveau pape, 76 ans, jésuite (une première) et Argentin, de prénom François, en référence vraisemblablement à François d’Assise, mais aussi à François Xavier et François 1er pendant le règne duquel fut fondé en France l’ordre des jésuites, se veut humble et attaché à la mission sociale de son apostolat. En particulier, l’ancien cardinal Bergoglio entend amplifier ici son discours critique contre la spéculation boursière et financière. « Rassurons » les droitiers et catholiques traditionalistes : en tant que souverain pontife et chrétien social, il serait néanmoins plus proche politiquement d’un gaulliste social que d’un marxiste. Notons d’ailleurs que le temporel rejoint parfois le spirituel, dans des coïncidences étonnantes. A ce titre, qu’il débute son pontificat le 14 mars 2013, soit le jour anniversaire des 130 ans de la mort de Karl Marx, pourrait per se présager d’un progrès, si ce n’est dans les institutions ecclésiales et doctrinales, du moins dans le message social et critique de l’Eglise catholique. Saint Malachie prédisait que ce pape serait le dernier. Certes, il n’a qu’un poumon et certains de ses coreligionnaires lui donnent peu de temps à vivre, néanmoins il ne semble pas à priori correspondre au « Pierre le Romain » de la prophétie. Trêve d’élucubrations, laissons-le travailler et observons.

lundi 4 mars 2013

CHÔMAGE : REFORMEZ-VOUS QU'Y DISAIT L'BON HOLLANDE...

"Il n'y a pas d'exigence plus forte pour le gouvernement que la lutte contre le chômage". Le diagnostic était bon, dommage que les remèdes soient aussi vains. Ne pouvant retenir les emplois, ne disposant plus de souveraineté suffisante pour jouer sur les leviers monétaires et budgétaires, et n’ayant pas assez de crédibilité pour tenir tête aux Etats-Unis et aux pays émergents, l’exécutif français, en la personne de François Hollande, nous ressort l’urgence d’une politique de flexi-formation obligatoire des demandeurs d’emploi, semblant ignorer qu’elle n’a pas permis de relancer les indicateurs économiques sous la mandature précédente (c'est le moins qu'on puisse dire). Les chômeurs ne souffrent pas, pour la plupart, d’un manque de formation, mais d’un manque de perspectives pertinentes et décentes. Alors, sauf à vouloir faire le jeu du patronat (ne surtout pas le toucher, autrement que superficiellement ou apparemment !), cette politique produira les mêmes effets qu’hier et restera socialement sous-optimale.

Le gouvernement social-libéral rêverait que les demandeurs d’emploi, tels le facteur travail des modèles micro-économiques, s’adaptent au marché, sans avoir besoin de remettre en cause les traités européens, l’euro et la mondialisation. Hélas pour son futur bilan, la réalité est plus complexe et les travailleurs n’acceptent pas si facilement d’être formés et reformés, bringuebalés de stages en CDD, traités comme des marchandises et de simples variables d’ajustement. Il pourra bien multiplier les déclarations volontaristes et les formations proposées par Pôle Emploi, cela ne n’endiguera pas les délocalisations et donc ne résorbera pas le chômage. Comme l’Etat ne peut plus s’endetter davantage ni demander un surcroît d’efforts de solidarité aux actifs, on peut aisément en déduire que notre cher Président, loin d’être responsable et honnête, nous conduit dans une impasse dont la seule vertu sera d’exposer au grand jour et au grand public les incohérences et mensonges grossiers du système.