jeudi 16 août 2012

MARIAGE GAY : PITIE POUR LES PRISES MÂLE ET FEMELLE !

Je ne suis pas favorable au mariage homosexuel, non pas parce que je serais catholique croyant pratiquant, non pour une question de morale, mais pour une question de logique.

Prendre le meilleur de chaque époque, ne signifie pas oublier le sens des mots et des actes. Une société qui ne regarde pas devant elle, s'essouffle ; une société qui oublie ses traditions meurt. Par définition, le mariage ne consacre pas seulement l’amour entre deux êtres (ou alors nous serions tous polygames, et mariés à nos amis, à nos parents), mais les retrouvailles terrestres de deux moitiés. Qu’on y croit ou non, n’en change pas la valeur sémantique : le mariage c’est la connexion spirituelle et physique établie entre « une prise mâle » et « une prise femelle ». Deux prises mâles ne permettent pas une connexion, pas plus que deux prises femelles. 

Une célébration de l’amour ? On n’a pas besoin de se marier pour se prouver mutuellement son amour et vivre ensemble, et il faudrait être naïf pour penser que le mariage gay réduirait le clivage entre les différents types d’union, ou que cela dissuaderait les hétéros de se répandre en lazzis à l’encontre des homos. Dans l’inconscient collectif, les époux homos continueraient à être perçus comme des « couples de seconde zone », et on peut aisément imaginer les conversations : « Qui ? Roger et son mari ? Non, je ne te parle pas d’eux, je te parle d’un vrai couple… »

Une recherche d’équité républicaine ? Le PACS existe, aussi perfectible soit-il. Par ailleurs, pour naître et grandir avec un minimum de repères affectifs, sociaux et anthropologiques, un enfant a besoin d’un père et d’une mère. A force de poursuivre partout une soi-disant « tolérance » (terme impropre), notre société se nivelle et, paradoxalement, nie ses différences et sa richesse. Ce doit être ça le progrès…

mardi 14 août 2012

100 JOURS DE HOLLANDE : DÉJÀ L'ABDICATION ET L'EXIL

Au lendemain de la nuit d'émeutes à Amiens (plusieurs policiers blessés), le bon président Hollande nous a fait l'insigne honneur d'interrompre durant quelques minutes ses congés payés, pour réaffirmer sa volonté "ferme" de lutter contre la délinquance. Son arme ultime ? Manuel Valls, le chasseur de Roms sur les traces de son prédécesseur UMP Claude Guéant. Rien de neuf en somme. "Paroles, paroles". Napoléon avait choisi l'aigle pour le représenter, le peuple choisira bientôt le coucou pour figurer le "règne de Normal Ie", dont les promesses criées sonnent comme des suppliques affamées aux travailleurs Français : "Nourrissez-moi s'il vous plaît ! Payez-moi mes vacances !" Le changement ? Jamais, probablement. Mais ce qui est sûr que c'est que la rentrée sociale pourrait bien annoncer un nouveau slogan tacite : "La déception, c'est maintenant !"