samedi 28 janvier 2012

CENSURE VIRTUELLE ET CHAOS RÉEL

2012 commence très fort. Pas avec une révolution démocratique comme l’année précédente, mais avec une contre-révolution virtuelle.

Les Etats-Unis reprennent ainsi la main, ou plutôt continuent l'agenda totalitaire de la gouvernance mondiale (terme officiellement autorisé depuis la "jurisprudence Attali", merci Jacques :), en cadenassent progressivement les échanges numériques tout en espérant s'insinuer dans le marché chinois : fermeture de megaupload, censure modulable (et donc subjective et négociable) de twitter pour plaire aux régimes politiques en place…

La nation qui reste la 1e puissance mondiale, prépare le terrain à une action forte et généralisée. Elle sème insidieusement des graines de guerre civile et de chaos pour pérenniser sa suprématie. L’objectif : renforcer le conflit de civilisations jusqu'à la 3e guerre mondiale. Tout est déjà en place, à commencer par la scène maritime face à l’Iran et quelques éléments terrestres en Syrie, et j'ajouterais si j'étais plus vicieux, la fin programmée de la zone euro.

L'argument entendu dix fois dans les médias : "Les échanges mondiaux sont tellement imbriqués que les Etats-Unis et la Chine n'auraient aucun intérêt à espérer la déstabilisation de l'Union européenne puisque cela leur porterait également préjudice". Cela serait recevable si les Etats-Unis n'avaient pas à leur disposition une stratégie de renflouement économique plus rapide et efficace... Qui connaît les modalités d'entrée en guerre des Etats-Unis depuis Pearl Harbor sait à quoi je fais allusion.

Ce que je sais d'ores et déjà c'est que j'ai choisi mon camp : je ne ferai rien pour attiser une guerre absurde (pléonasme ?) et je ne combattrai pas pour des intérêts d'une dynastie oligarchique. Leur conflit néo-impérialiste, ils pourront se le mettre au cul. J'aime les valeurs les plus nobles de mon pays, et ces valeurs ne sont ni le mensonge ni la sauvagerie. Français, je ne me prostituerai au sens littéral ni pour des blancs, ni pour des noirs, ni pour des jaunes, ni pour personne.

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