dimanche 25 mars 2012

LES AVEUX POST-MORTEM DE MOHAMED MERAH

Puisque le portrait du monstre semble encore laisser indifférents certains esprits chagrins, les médias militants en rajoutent dans la description horrifiante, assumant pleinement leur rôle d'essoreuse des consciences. Ainsi découvre-t-on aujourd'hui dans le JDD de nouvelles révélations susceptibles de jeter un surcroît d'oppobre sur le tueur de Montauban et Toulouse, mais aussi d'interroger.

Merah, le symétrique génocidaire de Breivik ?

D'abord, on apprend que Merah aurait été pire qu'un monstre : un potentiel criminel contre l'humanité. Interrogé par les policiers du Raid durant la négociation, il aurait en effet exprimé un seul regret, celui "d'avoir manqué la rentrée des classes de l'école juive" durant laquelle il aurait pu tuer plus d'enfants. La source policière mentionnée par le journal, ajoute que le meurtrier prétendait éprouver "un plaisir infini à tuer" et, loin d'être un kamikaze, voulait continuer son oeuvre destructrice pour pouvoir "toucher et filmer ses victimes". En somme, Merah serait la caricature d'un tueur aussi froid que génocidaire.

Mohamed, bras armé d'un mystérieux commanditaire

Le JDD, toujours selon les enquêteurs, précise que l'homme n'aurait pas suivi un "entraînement collectif en camp" — ce qui contredit les allégations d'un porte-parole des talibans pakistanais cité par Reuters — mais une formation sur mesure pour le conditionner physiquement et moralement à commettre ses crimes. Un gourou-instructeur qui, en lui enjoignant de sévir sur le territoire français, aurait été de fait le commanditaire des attentats. Interrogé sur de possibles complicités ou influences familiales, Mohamed se serait empressé de mettre hors de cause son frère Abdelkader en qui il n'avait pas "confiance". Il aurait en revanche affirmé aux policiers être un "autodidacte de l'Islam" qui aurait étudié le Coran seul en prison.

Cela accréditerait la deuxième ou la troisième hypothèse que je formulais dans mon article précédent. Observons la suite des informations distillées et restons critique. Car ces "aveux post-mortem" ne sont peut-être pas les derniers, et ils charieront avec eux un torrent de mensonges et d'approximations prompts à nourrir la paranoïa ambiante et la stigmatisation ethnico-confessionnelle. Gageons que nous aurons le droit demain à l'exhumation d'un véritable testament satanique, écrit ou oral, une synthèse du Mal absolu...

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