vendredi 2 mars 2012

L'AGRESSION DU COUPLE PULVAR-MONTEBOURG : QUAND LA GAUCHE SORT SON DIABLE DE CONFORT

Le couple Pulvar-Montebourg agressé un soir dans le XVIe arrondissement de Paris ? Comme par hasard, deux jours plus tard, c’est au tour de Nicolas Sarkozy d’être à Bayonne le martyr de service, comme s’il était hors de question que la gauche s’arroge le monopole de la victimisation. Cela n’est certainement qu’une coïncidence ; je n’irai pas jusqu’à dire que leurs agresseurs respectifs étaient des figurants. En revanche, il est évident que tout cela a été instrumentalisé politiquement par chaque camp.

Tout est politique, comme on sait. Le soir même où Audrey Pulvar relatait ses mésaventures sur les réseaux sociaux, les cadres du PS tweetaient déjà pour moraliser, mettant en garde contre le réveil de la "bête immonde" fasciste et l’influence supposée pernicieuse des discours d’une partie de l’UMP et surtout du FN. Le coupable, ou du moins le responsable moral, fut tout désigné : les jeunes éméchés qui avaient pris à partie Pulvar et Montebourg étaient des sbires du Front national ou en suivaient les préceptes.

Applaudissons ces fins limiers de la gauche qui ont su identifier instantanément les cerveaux de l’affaire avant même que la police n’ait commencé son travail d’enquête ! Mais il est vrai qu’au parti socialiste la présomption d’innocence est un principe à géométrie variable...

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