mercredi 1 février 2012

FRANÇOIS HOLLANDE ENFARINÉ : CLAIRE SEGUIN EXPLIQUE SON GESTE PAR LE DÉSESPOIR



On connaissait l'"entartage", voici venue une nouvelle forme d'agression : l'"enfarinage".

Invité par la Fondation Abbé-Pierre pour parler du "contrat social pour le logement" dont il est cosignataire, François Hollande fut victime cet après-midi d'un geste malheureux, qui aurait pu prêter à rire s'il n'avait été provoqué par le désespoir. L'"agresseur", Claire Seguin, femme en colère de 45 ans, ancienne enseignante de l'Education nationale, et auteur du blog Un micro sous votre oreiller, fut rapidement évacuée par le service d'ordre et conduite dans une loge pour s'expliquer. Quelques journalistes présents recueillirent sa confession sur fond de difficultés personnelles, jusqu'à ce qu'une injonction fut donnée de l'isoler. Porte close. Fin de l'acte.

Réaction de la "victime" détendue : "C'est un acte irresponsable". François Hollande, en homme prétendument de gauche, aurait pu demander à converser avec cette femme, pour comprendre et calmer son courroux. Il n'en fit rien. Cet épilogue est très révélateur de sa conception technocratique et carriériste de la social-démocratie. Bien loin d'user d'empathie, le tartufe PS tira ridiculement vanité de la situation, se victimisant au passage : "Ce sont les risques du métier. Je les assume". Comme quoi, il n'y a pas que l'UMP qui regorge de courage...

De la décadence du pouvoir et de ses symboles : JFK aura eu le droit à un assassin, George W. Bush à un lanceur de pantoufles, Nicolas Sarkozy à un entarteur, et François Hollande à une "enfarineuse". C'est peut-être ça finalement la justice : avoir un bourreau à sa mesure.

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