- Gel du train de vie de l'État (salaires du Président et des ministres) jusqu'à ce que l'objectif de 0 déficit, fixé pour 2016, soit atteint. Coupe de 5% dans l'aide publique aux partis politiques (subventions et remboursement des frais de campagne).
- Ponction fiscale, avec une péréquation entre le surcroît d'impôts indirects (la TVA réduite passant de 5.5% à 7%, hors produits de première nécessité) et directs (suppression de 2.6 milliards de niches fiscales, majoration temporaire de 5% de l'impôt sur les sociétés, pour les chiffres d'affaires supérieurs à 250 millions d'euros, augmentation des impôts pour les ménages les plus aisés).
- Application avancée de la réforme des retraites, de 2018 à 2017, pour réaliser des économies parafiscales.
Les opposants s'engouffrent dans la brêche. « Pas de vision à long terme »,déplore la gauche. Le gouvernement avoue que cela est consubstantiel d’une mondialisation qui nous rend tributaire de la conjoncture. « Le plan vise les conséquences et non les causes », regrette Corinne Lepage. Cette ligne d’ajustements plutôt que de réformes profondes est assumée par la droite. Elle est parfaitement symptomatique de sa perte d’indépendance, subie ou choisie. À chacun de trouver ce credo pertinent ou non.
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