mardi 22 janvier 2013

MALI : MÉDIAMENSONGES ET TRAPPE À PAUVRETÉ

La guerre contre le terrorisme est toujours un prétexte. Au Mali, l'oligarchie euro-mondialiste, via le gauleiter France, est intervenue afin de poursuivre sa stratégie de mainmise sur le continent. Dès qu'un dirigeant menace, non pas de tuer son peuple comme la propagande le fait croire, mais de s'émanciper des multinationales et de la tutelle bancaire, financière, et donc à terme politique et culturelle, des occidentaux, ceux-ci interviennent militairement. Pour conserver ou accroître leur contrôle des matières premières et de l'énergie dont l'Afrique regorge, ils la déstabilisent de l'intérieur, installent un chaos durable, en guerroyant contre un ancien allié diabolisé, en poursuivant les islamistes ou au contraire en les favorisant, comme ce fut le cas en Libye, en Tunisie et en Égypte. Feignant ensuite de superviser la transition démocratique, ils justifient l'ancrage de leurs forces armées et de leurs entreprises (exploitation d'uranium, de pétrole, de gaz...), et placent au pouvoir un potentat plus corrompu et docile que le précédent, qui ne manquera pas de les gratifier de tarifs préférentiels. Sous des motifs fallacieux, ils parviennent donc à annihiler tout début d'indépendance et simultanément court-circuiter les velléités hégémoniques du concurrent commercial chinois. Éviter la prise de conscience, au sens marxiste du terme, et, finalement, diviser pour mieux régner, voilà des maximes appliquées partout, et la politique africaine des superpuissances n'y fait pas exception. Je constate donc que l'Afrique reste prisonnière de sa cruelle trappe à pauvreté : son sol est fertile, mais, exploitée par les pays étrangers, trop pauvre dès lors pour consommer ses propres fruits, elle s'avère incapable d'en faire profiter les autochtones.


Rares sont les politiques européens, lucides et courageux, qui dénoncent fermement l'intervention au Mali et en exposent les véritables raisons. Raison de plus pour saluer les "couilles" incroyables d'un député indépendant belge, Laurent Louis, qui, de sa monarchie parlementaire, assène les vérités que ses homologues de notre soi-disant exemple démocratique français, aidés de leurs complices des médias, se gardent bien d'avouer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire