jeudi 1 novembre 2012

TOULOUSE : COMMÉMORATION D'UN DRAME NATIONAL OU... COMMUNAUTAIRE ?

Cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat de Toulouse (1 novembre 2012).

Question : pourquoi faire d'une tragédie nationale ayant meurtri des Français athées, des catholiques, des juifs et des arabes, un drame spécifiquement juif, commenté par Netanyahu et accompagné de prières en hébreu par des rabbins ? Le tout devant les représentants de notre république française laïque (le Président Hollande et Peillon le ministre de l'Education nationale), qui devinrent pour l'occasion de simples invités de marque... Les journalistes d'itélé, gênés aux entournures, eurent du moins l'honnêteté intellectuelle de s'interroger sur le mélange des genres politique-religieux, incompatible avec les règles d'un Etat laïque, et sur l'instrumentalisation politique de ce recueillement par un Netanyahu en quête d'alliés sur le dossier du nucléaire iranien.

Le Premier ministre israélien, décidément à l'aise comme chez lui, clôtura cette commémoration transformée en meeting par un chant en hébreu "Israël vivra", un hors sujet indigne. Mais au fait, aurait-il accepté la réciproque, c'est-à-dire que l'exécutif français entonne la Marseillaise dans son pays ? J'en doute. L'hospitalité française a beau être proverbiale, elle a aussi sa limite : le ridicule.

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