mercredi 14 novembre 2012

AFFAIRE MERAH : DU RÉCIT MENSONGER A L'ISLAMOPHOBIE BANALISÉE

Comme nous l’avons déjà suggéré ici au début de l’affaire, Mohamed Merah n’a certainement jamais existé tel qu’on ne le présente. Les faits mêmes suffiraient à étayer cette hypothèse. Après la soi-disant confession du tueur de Toulouse, la mise en avant opportune dans les médias d’une sœur hystérique et d’un frère progressiste, Abdelghani (déluge d’interviews, livre-témoignage à charge contre un substrat familial prétendument inculte et antisémite), sert là encore à crédibiliser le récit, à défaut d’avoir capturé vivant Merah. Compenser l’absence de dépouille du mini Ben Laden français pour couvrir les services et parachever le plan de diabolisation de l’islam, nécessite de cultiver le mirage sur le long terme.

Dans ce processus, le FN et les identitaires qui pensent se démarquer, ne font que tenir le rôle que le système a voulu pour eux. Copé et une partie de la gauche laïcarde feignent de dénoncer l'islamation plus fortement que naguère, afin d'inciter les patriotes et nationalistes à radicaliser leurs positions jusqu’à l’amalgame et la caricature de l’Oumma. Ainsi, les coups de force qui se croient subversifs, tels que les occupations de mosquées, évitent surtout aux partis républicains traditionnels de faire le grand écart idéologique et, accessoirement, de salir leurs mains et leur conscience.

Au final, cet unisson médiatico-politique instaure un climat ambiant suffisamment délétère, psychotique, et islamophobe, pour occulter l’incapacité des partis politiques à résoudre la crise économique ainsi que ses vrais responsables.

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