Alors de deux choses l'une. Ou bien il ne s'agit pas d'une erreur, mais d'un sabotage ou d'une trahison inconsciemment désirée. Du genre "Je suis tellement copain avec la droite, que mon doigt a été irrésistiblement attiré par la voie du OUI". Ou alors c'est une bourde fâcheuse que l'empressement pourrait expliquer. A moins qu'il ne faille y voir une hésitation révélatrice de l'état d'esprit de Jérôme Cahuzac.
Toujours est-il que pour un socialiste, à fortiori président de la Commission des finances de l'Assemblée Nationale — excusez du peu — ça la fout franchement mal. Première réaction à chaud d'un député, celle de Lionel Tardy (UMP) : "Ca ne fait pas sérieux". Tu m'étonnes.
Ces politiques sont élus et rémunérés pour conduire notre destin national, et lors d'un vote de première importance, ils ne sont même pas fichus d'actionner un simple bouton. Je n'ose imaginer la difficulté qu'ils auront à redresser le pays si les Français leur accordent malgré tout leur confiance en 2012. Cependant, il m'est d'avis que les électeurs, eux, ne commettront pas avec leur bulletin une maladresse analogue...
Ces politiques sont élus et rémunérés pour conduire notre destin national, et lors d'un vote de première importance, ils ne sont même pas fichus d'actionner un simple bouton. Je n'ose imaginer la difficulté qu'ils auront à redresser le pays si les Français leur accordent malgré tout leur confiance en 2012. Cependant, il m'est d'avis que les électeurs, eux, ne commettront pas avec leur bulletin une maladresse analogue...
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